Il représente la religion chrétienne mais sa religion est une religion de combat et sa vocation est d'exterminer les mécréants. Il forme, avec Roland et Olivier, le trio de combattants de l'avant-scène.

  Dans l'histoire

Turpin est un personnage historique mais qui n'a pas de rapport avec l'expédition d'Espagne. Un Turpin (ou Tilpin), ancien moine de Saint-Denis était évêque de Reims (756), mais il est mort plus de dix ans après le désastre de Roncevaux.

  Dans la Chanson

Prélat guerrier, l'archevêque Turpin préfigure peut-être les moines-soldats dont les ordres seront créés dans la première moitié du XIIe siècle. Il y a du croisé chez lui lorsqu'il en appelle à la guerre sainte et impose la pénitence de bien frapper (le Sarrasin) !

  Où Turpin bénit l'armée

 Homme d'église , sage et compatissant (pour ses coreligionnaires), il assume pleinement ses devoirs ecclésiastiques. Il fait assurer une sépulture chrétienne aux morts, prêche, bénit et absout avant la bataille et n'oublie pas la charité lorsque, blessé et prêt de mourir, il va pourtant chercher de l'eau pour soulager Roland évanoui.

 Chevalier , et l'un des meilleurs de l'armée franque, il ne rechigne pas au combat. La Chanson lui réserve évidemment les ennemis les plus démoniaques. Il y a Corsablis, expert en sciences occultes :

  Turpin et Corsablis

et Malquiant, venu d'Afrique et dont le nom signifie "qui est dans l'erreur" :

  Turpin frappe Malquiant

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