est l'ambassadeur sarrasin. Il incarne l'impossibilité de toute tentative de conciliation avec l'ennemi et sa duplicité.

  Dans l'histoire

Pas plus que les autres personnages sarrasins, Blancandrin n'a de référent historique. Le thème de l'ambassade ennemie est cependant un thème fréquent dans les récits de croisade.

  Dans la Chanson

Blancandrin n'est présent dans la Chanson que dans les premières scènes, celles de l'ambassade de Marsile auprès de Charlemagne, puis celles de son retour à Saragosse en compagnie de Ganelon.

Pendant du duc de Naimes pour Charlemagne, c'est le conseiller de Marsile et celui qui conçoit le plan destiné à renvoyer Charlemagne en France :

  Marsile est à Saragosse

Il occupe le premier plan dans les scènes d'ambassade où se révèle sa duplicité : d'entrée, son salut chrétien à Charlemagne montre sa connaissance de l'ennemi franc, puis il fait miroiter un retour en France, sachant la lassitude et le trésor quasiment vide de l'empereur. Il propose même d'envoyer son fils à la mort pour permettre la réussite de son plan.

  Celui-ci présente l'offre de paix à Charlemagne

C'est encore lui qui sonde Ganelon et trouve la faille qui mènera ce dernier à la trahison.

  Adieux de Ganelon

La présence de Blancandrin au début de la Chanson semble destinée à donner des Sarrasins une image négative et cynique.  

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